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SISTER'S CAMP

  • Photo du rédacteur: Lilou Oriol
    Lilou Oriol
  • 27 janv.
  • 2 min de lecture

Nous sommes au beau milieu des Pyrénées. Un rayon de soleil vient tout juste de se faufiler entre deux sommets enneigés. Sur la terrasse de l’Ostal du Bergons, j’observe ces femmes à travers l’objectif de ma caméra.


Noémie Equy, snowboardeuse du Freeride World Tour, a invité huit athlètes de haut niveau à partager des moments ensemble. Leur point commun : elles pratiquent un sport outdoor. Pendant ces cinq jours, j’ai filmé leur déconnexion (ou plutôt leur reconnexion) dans un environnement hors du temps.



Un séjour 100% féminin

Elles se connaissaient déjà ou se découvraient pour la première fois. De Naïa à Laurence, ce séjour intergénérationnel rassemblait des filles de 13 à 35 ans. Ces huit athlètes ont pu se rencontrer et parler de leur sport, leur expérience, leur difficultés… L’idée de Noémie était de rassembler des icônes du sport outdoor pour propulser le développement du sport féminin, encore trop peu représenté et valorisé. L’occasion pour elles de s’entraîner ensemble et de créer des liens forts au sein d’un groupe soudé.



Une préparation physique et mentale hors cadre

Le planning était bien rempli. Les filles enchaînaient les activités physiques variées : randonnée, yoga, TRX, course à pied, travail de respiration, bain froid… C’est Thibaud Adema, le fondateur du lieu, professeur de yoga et préparateur physique, qui se chargeait d’encadrer ces sessions. Pas le temps de s’ennuyer, Thibaud a tout mis en oeuvre pour que ces activités donnent lieu à des moments d’échange. De la sueur aux larmes, les athlètes se sont découvertes et ouvertes aux autres. Ces changements de rythme leur ont permis de sortir du cadre de performance et de médiatisation omniprésente pour se recentrer sur elles-mêmes.



Découverte de l’alimentation végétale

L’autre fil rouge de la semaine était celui de l’alimentation. Philippine Belon, cheffe cuisinière végan, n’a pas uniquement régalé nos papilles toute la semaine… elle nous a surtout prouvé qu’une alimentation végétale est totalement compatible avec les besoins nutritionnels des sportives de haut-niveau. À l’heure du dérèglement climatique, le choix d’une alimentation végétale s’inscrit aussi dans un engagement écologique nécessaire.

« On va tous devoir végétaliser notre alimentation aujourd’hui et dans les années à venir, c’est obligatoire » nous a dit Philippine. Afin de nous sensibiliser davantage, Noémie a sollicité la longboardeuse Marie Chauchée pour animer une fresque du climat et évoquer les différents enjeux environnementaux qui se jouent actuellement.



Cette vidéo résume ce concept novateur proposé par Noémie, Philippine et Thibaud. Au coeur du sujet, les notions de mieux-être, de vulnérabilité et de sororité qui ont rythmé le séjour. Des souvenirs figés par les images, en attendant la saison 2 du Sister’s Camp... qui sait ?



Crédits photos : Thibault Montoni

 
 
 

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